Entrée

Quoi de plus normal pour un club d'Aywaille que de s'intéresser à un phénomène karstique s'ouvrant sur le territoire de la commune ! .../... Lire l'introduction

samedi 1 janvier 2005

Introduction

Quoi de plus normal pour un club d'Aywaille que de s'intéresser à un phénomène karstique s'ouvrant sur le territoire de la commune !
Connu et fréquenté de longue date, le trou apparaît dans bon nombre d'ouvrages historiques sur la région mais aussi dans la littérature purement spéléologique.

Notre intérêt pour cette cavité n'est pas neuf et est lié à celui de notre ami Yves Dubois, spéléo du S.C.B. passionné de longue date par le Vallon des Chantoirs. Il y a mené, tantôt avec l'un d'entre nous, tantôt avec d'autres compagnons, mais très souvent seul, divers travaux qui ont largement contribué à la connaissance de cette perte qui, rappelons-le, est la plus en aval du complexe hydrogéologique aboutissant à la célèbre Grotte de Remouchamps.
En 1989, dans le cadre d'un stage proposé par la commission scientifique de l'U.B.S., un traçage réalisé par P. Meus avait d'ailleurs confirmé cette relation évidente entre les deux points distants d'environ 750 m.

A force de désobstructions rendues très difficiles par le danger de crue et l'exiguïté des conduits (un d'entre eux faisait 19cm de large sur 9m…), Yves a fait passer le développement des 110 m figurant sur le plan de P. Vandersleyen (en réalité 60 m) à 350 m (1987 ?). Ceci en découvrant un maillage de diaclases qu'il topographiera petit à petit et toujours en solitaire.

Au point bas (-21m) : un siphon de m..... C'est du moins ainsi qu'il sera qualifié par l'intrépide Roland Gillet (SCB) à qui est revenu le "privilège" de trainer une bouteille pour s'y insinuer tant bien que mal. Trois heures à l'aller (autant au retour) avaient été nécessaire à l'époque pour parcourir le parcours de 100 m séparant l'entrée du siphon ! Roland n'avait pas réussi à le franchir. Pourtant, au bout de trois mètres, coincé par les lampes de son casque, il aurait senti un pied déboucher à l'air libre...

Là dessus, les mises en charge régulières du réseau finirent par reboucher les passages clés (1998 ?) et personne ne pu y remettre les pieds.

Il fallu attendre la fusion Casa/C7 et une initiative de Jack pour lancer le projet de réouvrir le réseau. Sur base des réflexions et nombreuses descriptions d'Yves, avec son soutien inconditionnel, les travaux d'aménagement débutèrent...

La prétention de ces pages est de rapporter aussi fidèlement que possible les sorties effectuées depuis l'été 2004.