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Quoi de plus normal pour un club d'Aywaille que de s'intéresser à un phénomène karstique s'ouvrant sur le territoire de la commune ! .../... Lire l'introduction

dimanche 20 novembre 2005

Réouverture réseau Dubois

Di 20/11/2005

Sortie improvisée en soirée sur ce chantier pour continuer à réouvrir les passages donnant accès au siphon et autres points d'interrogation laissés en suspend depuis bientôt 7ans.

Il ne m'aura fallu qu'un un simple coup de fil à l'heure du goûter pour décider Christophe à sortir de ses pénates et affronter le froid piquant de cette fin de journée.

Est-ce une impression renforcée par l'obscurité de la nuit tombante, en tout cas, alors que nous enfilons nos salopettes sur le parking, il nous semble que le ruisseau qui coule en contrebas est plus bruyant qu'attendu... Et en effet, c'est un bon petit débit qui cascade dans le porche d'entrée et s'enfile dans le boyau ouvert lors de la dernière séance. Le temps d'ôter la grille de protection et c'est à notre tour de nous y engager. Du coup, notre flanc gauche se retrouve à la t° de l'eau.


L'obstacle franchit (voir la photo), nous revoici dans la galerie dont l'accès était jadis défendu par un parcours beaucoup plus long mais surtout hyper-sélectif. La suite n'en reste pas moins inconfortable, d'autant qu'aujourd'hui une partie du ruisseau emprunte le laminoir suivant. L'eau a-t-elle un peu nettoyé le sol ou nous porte-t-elle (?!), en tout cas le passage me semble un peu plus large. Mais peut-être est-ce simplement un effet de la vaso-constriction ;-).

Heureusement, le ramping n'est pas long et débouche sur une alcove où le ruisseau nous échappe. Reste à se faufiler alors entre blocs dans une petite galerie tordue pour atteindre le rétrécissement sur lequel je m'étais arrêté la dernière fois. En expulsant l'air de mes poumons, je passe et aménage au mieux le passage pour Christophe qui devra s'y reprendre à plusieurs fois avant de réussir à me rejoindre en s'engageant sur le dos. Faudra quand même penser à attaquer un peu au burin le plafond.

La suite se présente sous forme d'une chicane oblique ventilée et derrière laquelle le ruisseau est audible. Etroite mais avant tout technique, nous la franchissons pour enfin trouver une galerie digne de ce nom, çàd où nous pouvons nous redresser.

Deux branches du ruisseau réapparaîssent et se rejoignent pour rapidement disparaître dans un siphon de galets roulés impénétrable mais en relation avec une autre vasque siphonnante dans un boyau parallèle et qui avait fait l'objet d'une tentative en plongée il y a une dizaine d'années.
Contents d'avoir atteints l'objectif fixé, nous rebroussons chemin en prenant un peu de temps pour rendre les passages critiques un peu moins antipathiques.Contacté par téléphone dès notre retour, Yves nous apprendra que nous sommes les seuls avec lui et Roland à avoir vu le siphon. Je réalise aussi que nous sommes les deux seuls à avoir parcouru ce parcours avec une circulation active, Yves ayant toujours éviter de s'engager dans le réseau avec de l'eau.

Prochaine étape, consolider le passage clé et refouiller le terminus en cie du découvreur.




dimanche 26 juin 2005

Ouverture du shunt (2004 et 2005)

Sa 26/06/04

Robs, Jack (+Guy en coup de vent pour mettre son mato à disposition) se retrouvent avec Yves Dubois en fin d'après-midi pour une (re)prise de contact avec ce chantier potentiel qu'est le chantoir de Sècheval

Durant deux heures, nous réaménageons et taillons (4 suppositoires) l'amorce d'un boyau qui devrait nous permettre l'accès direct au réseau "Dubois" découvert il y a une quinzaine d'années. Un coup d'oeil est jeté vers un autre réseau rebouché depuis des décennies.

Reste à revenir avec le matériel approprié pour poursuivre la progression vers Remouchamps. On peut rêver !

D 01/08/04

Deuxième séance pour Robs, Yves et Jack. L'objectif est d'installer une grille de protection à l'entrée du boyau d'entrée, ceci dans le but évident qu'il ne se rebouche pas lorsqu'il sera ouvert. Fin de l'aménagement sur percuteur bloqué ! L'heure du Rv pour la réunion préparatoire de l'expé sur le Ger ayant sonné, nous laissons le passage protégé mais miné !

Di 18/09/05

Le guidage prévu à Ste-Anne avorté en dernière minute, Robs et Giovanni se sont retrouvés à "déminer" le chantier ouvert début août ....2004.

Le percuteur bloqué oté, le boyau a pu être franchit sans difficulté et ainsi permettre à Mosa et Jack de revisiter un petit réseau tortueux qui n'a plus été foulé depuis bien longtemps. Arrêt sur ramping à dégager avec en bruit de fond celui d'un écoulement... Quelques aménagements seront indispensables pour pouvoir continuer. La grille (qui a merveilleusement joué son rôle) est replacée. Ya+ka revenir !

samedi 1 janvier 2005

Introduction

Quoi de plus normal pour un club d'Aywaille que de s'intéresser à un phénomène karstique s'ouvrant sur le territoire de la commune !
Connu et fréquenté de longue date, le trou apparaît dans bon nombre d'ouvrages historiques sur la région mais aussi dans la littérature purement spéléologique.

Notre intérêt pour cette cavité n'est pas neuf et est lié à celui de notre ami Yves Dubois, spéléo du S.C.B. passionné de longue date par le Vallon des Chantoirs. Il y a mené, tantôt avec l'un d'entre nous, tantôt avec d'autres compagnons, mais très souvent seul, divers travaux qui ont largement contribué à la connaissance de cette perte qui, rappelons-le, est la plus en aval du complexe hydrogéologique aboutissant à la célèbre Grotte de Remouchamps.
En 1989, dans le cadre d'un stage proposé par la commission scientifique de l'U.B.S., un traçage réalisé par P. Meus avait d'ailleurs confirmé cette relation évidente entre les deux points distants d'environ 750 m.

A force de désobstructions rendues très difficiles par le danger de crue et l'exiguïté des conduits (un d'entre eux faisait 19cm de large sur 9m…), Yves a fait passer le développement des 110 m figurant sur le plan de P. Vandersleyen (en réalité 60 m) à 350 m (1987 ?). Ceci en découvrant un maillage de diaclases qu'il topographiera petit à petit et toujours en solitaire.

Au point bas (-21m) : un siphon de m..... C'est du moins ainsi qu'il sera qualifié par l'intrépide Roland Gillet (SCB) à qui est revenu le "privilège" de trainer une bouteille pour s'y insinuer tant bien que mal. Trois heures à l'aller (autant au retour) avaient été nécessaire à l'époque pour parcourir le parcours de 100 m séparant l'entrée du siphon ! Roland n'avait pas réussi à le franchir. Pourtant, au bout de trois mètres, coincé par les lampes de son casque, il aurait senti un pied déboucher à l'air libre...

Là dessus, les mises en charge régulières du réseau finirent par reboucher les passages clés (1998 ?) et personne ne pu y remettre les pieds.

Il fallu attendre la fusion Casa/C7 et une initiative de Jack pour lancer le projet de réouvrir le réseau. Sur base des réflexions et nombreuses descriptions d'Yves, avec son soutien inconditionnel, les travaux d'aménagement débutèrent...

La prétention de ces pages est de rapporter aussi fidèlement que possible les sorties effectuées depuis l'été 2004.