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Quoi de plus normal pour un club d'Aywaille que de s'intéresser à un phénomène karstique s'ouvrant sur le territoire de la commune ! .../... Lire l'introduction

mardi 6 avril 2021

Si le casque passe, tout passe !

Décidément, l'hiver ne nous aura pas épargné coté Sécheval ! Notre dernière séance de travail à la pointe remonte à la mi décembre 2020...Entretemps, les conditions n'ont laissé aucun espoir d'y retourner. Et vu les quantités d'eau qui ne se sont pas privés d'emprunter le chantoir, il y avait de quoi s'inquiéter sur l'état des lieux, l'étiage revenu. Cependant, profitant d'une très court fenêtre météo favorable tout début mars, Cédric, en solo, avait fait une rapide incursion et avait pu se faufiler jusqu'au siphon. Une bonne chose déjà d'avoir pu l'atteindre. Certes il était toujours plein d'eau et une nouvelle épaisseur de sédiments rendaient les divers rampings plus bas mais nos big bags avaient fait leur job et retenu ce que nous avions retirer du siphon. Restait à savoir s'il se laisserait toujours franchir une fois l'eau partie et comment aura réagi la suite.

Avec la semaine printanière, presque estivale, précédent ce weekend de Pâques, et avant une nouvelle offensive hivernale prévue dans la foulée,  nous ne pouvions louper l'occasion d'aller voir si ça passerait.

Ce sont les trois fidèles, Pau, Ced et Jack qui, samedi 02/04/2021 s'y collent, les autres faisant décidément la fine bouche. Masos que vous êtes..., trou de merde..., sont leurs qualificatifs pour s'excuser de ne pas emboiter le pas.

Copyright Robert Theck !
 

A l'entrée,le ruisseau coule toujours mais pas suffisamment pour s'engager sur notre parcours que nous suivons donc à sec, attentifs à tous les petits changements dus aux crues. Le départ en laminoir du passage 'Tom passe"  n'a plus la hauteur requise pour que Thomas puisse le franchir sans redégager mais ça passe. Le R3 qui suit est bien nettoyé et ainsi de suite jusqu'au siphon du ballon. Pauline en tête a vite fait d'aller y mettre son nez et à ne plus l'entendre, on a vite compris que le point bas est rester franchissable. J'avais quand même bien fait d'écrêter la voute.. Derrière, la pente oblique remontante est recouverte d'une bonne épaisseur de sédiments et brindilles mais en se tortillant, on peut atteindre le sommet sans trop de difficultés. Ca reste juste un peu gras.

Au débouché dans la diaclase, on peut constater que l'eau est montée dans la cheminée jusqu'à 2m de haut. L'aval étroit jusqu'à devenir impénétrable en l'état ,a évidemment fait bouchon. Le m3 de glaise qu'on avait fait tomber au sol en cherchant à ouvrir un conduit supérieur, au point de nous obligé à parrcours en montagne russe, n'a pas aidé évidemment. Du moins au début, des crues car petit à petit, l'eau a finalement grignoté les talus et tout emporté ! Belle surprise. Cet espace retrouvé, nous en avons alors profiter pendant une petite heure pour réaménager le terminus, se ménageant ainsi plus de liberté dans nos mouvements.

Nous avons maintenant, mieux que jamais, un regard bien précis sur la suite qui nous attend, à savoir que la fissure W d'une quinzaine de cm se poursuit en oblique à 60° sur 3 à 4 m avant de tourner légèrement vers la droite. Après, c'est le suspens mais c'est indéniablement le trajet de l'eau et donc la direction assurée vers le collecteur ! 

J'aurais du être plus optimiste aujourd'hui et amener tout l'at-tir-ail pour reprendre les hostilités. Ce sera pour une autre fois. Mais d'ici là, au vu des nouvelles précipitations de neige (!), giboulées et pluies annoncées, nul doute qu'il faudra encore s'armer de patience avant de pouvoir revenir,-(

CR JCL