Entrée

Quoi de plus normal pour un club d'Aywaille que de s'intéresser à un phénomène karstique s'ouvrant sur le territoire de la commune ! .../... Lire l'introduction

lundi 28 avril 2008

Immersion totale


Bando, Nico, Jacko et Marco ont consacré leur après midi de ce samedi 16/04/2008
à la recherche du réseau Fernand Lambert .

Bien que la semaine fut clémente et la journée super ensoleillée, le ruisseau n'était pas du tout à l'étiage. Qui plus est, une bonne partie du débit empruntait la galerie convoitée. Le problème de la cavité est que le ruisseau charrie branchages et boiseries de la menuiserie en amont, ce qui immanquablement cause des obstructions importantes des boyaux. Malgré cela, pour l'instant, notre grille continue à bien jouer son rôle.

C'est donc par quelques aménagements et du nettoyage que débuta la visite pour tout drainer côté "Vandersleyen" et "Dubois. Malgré ça, pour atteindre l'objectif du jour, étroiture et vasque situées sous le lit du ruisseau aérien, le port de la néoprène est apprécié, tant ça pisse du plafond. Christophe, pas vraiment remis de sa méga sortie à Beauregard de jeudi la regrette...
(Cliquez sur les photos pour agrandir)

Heureusement, tout ça est très proche de l'entrée et le mato est vite à pied d'œuvre. Sans traîner, un détendeur est fixé à une bouteille et Nico s'enfonce dans le jus infâme qui barre le chemin de ce qui pourrait être l'accès actuellement noyé du mythique "réseau Fernand Lambert" dont un croquis d'explo illustre un de ses ouvrages.

Pour Nico, ce genre d'immersion est aujourd'hui "une première". Dans cette soupe, alors que qu'il sentit bouger "quelque chose" entre ses pieds, difficile ne pas repenser aux sachets de "mort aux rats" disséminés à l'entrée du trou par le voisin.



Bilan de la tentative : deux corps d'1m80 de progression, la seconde "longueur" étant dans une étroiture en laminoir haute d'une botte et demi taille 42... L'endroit apprivoisé, faudra revoir ça avec un narguilé et un bout de corde.

Pendant que Christophe le sherpa se mettra au service du Niconaute pour ressortir son mato, Jack s'attaquera à l'étroite fenêtre qui pourrait peut-être shunter le siphon. Première du genre pour lui aussi car c'est dans un endroit dégoulinant qu'il manipule la foreuse enfermée dans un sac étanche et qu'il s'attaque au percuteur aux parois resserrées qui laissent entrevoir une suite probable. Trois tirs et l'obstacle si souvent lorgné lors de nos précédents repérages et c'est franchissable ! Derrière, il butera malheureusement sur une trémie instable. Cependant, à la sortie du boyau, un coude à gauche laisse entrevoir derrière un rideau de flotte une fissure de 15 cm de large allant en direction de ce qui pourrait déboucher au delà du siphon ?


A revoir par étiage super prononcé et un plan d'action bien pensé pour voir si ces nouvelles possibilités peuvent être négociées...

dimanche 9 mars 2008

Secheval pas sèche...


RDV ce dimanche 9 mars 2008 après midi à Remouchamps pour Jack, Lio, Nico + son pote Danny pour retrouver au bord de l'Amblève Philippe et Giovanni qui préparent une campagne de traçage sur la Heid de Bigoules et procèdent pour l'heure à des observations aux différents exutoires potentiels.


Si une équipe spéléo est là, c'est qu'en parallèle une autre injection est prévue dès aujourd'hui au chantoir de Sécheval, ceci dans le but de voir s'il pourrait exister une éventuelle diffluence vers Bignoules à la relation déjà prouvée avec le Rubicon.

Notre idée était initialement d'essayer de dévier le ruisseau pour qu'il emprunte le réseau Lambert qui est succeptible de prendre une orientation différente du réseau Dubois où nous avions de toute manière l'intention de mettre au moins un capteur.

Mais le trou étant en crue, impossible d'envisager quoique ce soit, si ce n'est d'injecter le naphtionate en amont du ruisseau et d'aller constater que tout le débit s'engouffre furieusement dans le réseau Vandersleyen, la grille et l'accès au court circuit étant complètement sous eau.

Un petit coup d'œil sur la gauche permettra de se rendre compte que même dans les conditions actuelles, très peu d'eau s'échappe de ce côté. Nico étant en néo, c'est aussi l'occasion pour lui de s'immerger jusqu'au menton dans un genre de vasque siphonnante et putride qu'il se promet de revoir un jour avec un détendeur au bec.


Quelques photos de circonstance sous la douche et nous retrouverons ensuite notre scientifique et son assistant avant de terminer l'après midi par une "Plein Pot" au Chalet, contents de cette sortie, malgré un tpst écourté et tout au plus 20 m de progression sous terre. Mais quel ambiance ! Reste à savoir ce que donnera le traçage de la Gergova, ce qui fera certainement l'objet d'un petit CR en temps opportun.