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Quoi de plus normal pour un club d'Aywaille que de s'intéresser à un phénomène karstique s'ouvrant sur le territoire de la commune ! .../... Lire l'introduction

mercredi 1 novembre 2006

Plongées des "Soupireaux"

Novembre 2006


L'étiage étant au plus bas depuis quelques semaines, Jack s'est arrangé pour en faire profiter au plus vite Jacquouille, notre plongeur volontaire. Les deux sherpas supplémentaires recrutés sont Christophe et Michaël Lizin.

Deux bouteilles de 4 litres enveloppés séparément dans la veste et le pantalon de néoprène, un sac avec les précieux détendeurs et le petit matériel, une ceinture de plomb ... de plomb..., tout ça est achemininé à travers les boyaux du réseau "Dubois". Un cheminement long tout au plus de 50 m mais exigu et tordu au possible. Heureusement, un élargissement notoire à quelques mètres des deux "soupireaux" se prêtent très bien à la séance de déshabillage. Minutieusement, sous l'oeil attentif d'une bébé salamandre, Jacques se concentre sur les préparatifs de sa plongée.

Le fil d'ariane bien arrimé, c'est avec les bouteilles à l'anglaise qu'il s'engage en rampant en marche arrière dans le ruisseau mourant dans le premier siphon encombré de galets de toutes tailles. Gardant le même axe et la même pente, utilisant ses bottes en guise de charrue, Jacques doit creuser un sillon pour disparaitre de notre vue. On a beau être "habitué" à le voir partir ainsi, les minutes qui suivent paraissent toujours plus longues que les autres. Mais ici, Jacques ne s'absentera pas très longtemps. Au bout de 3 m, la hauteur du conduit s'amenuise jusqu'à l'empêcher de pouvoir continuer à labourer le sol.

Vu l'étroitesse du méandre accèdant au siphon parallèle, c'est avec une seule bouteille à bout de bras que Jacques s'engage ensuite dans l'eau stagnante et peu ragoûtante, là où avant lui Roland avait fait une tentative. Ici, il déroulera 4 à 5 m tout au plus de fil. Sur les premiers mêtres, le conduit est conforme au boyau à l'air libre. Derrière un becquet négocié en aveugle, Jacques s'est alors retrouvé, toujours les pieds en avant, dans un coulis de boue dans lequel il a jugé suicidaire de s'enfoncer avec une seule bouteille. Sa conclusion : mérite d'être revu en couplant les deux bouteilles. De préférence par Michel, plus audacieux que lui sur ces coups-là ! Mais de prime abord, même si le profondimètre est resté (comme la visi) à zéro, pas de possibilité de sortir un membre à l'air libre.

La voie royale vers le Rubicon n'est donc pas par là... Mais nous n'avons pas dit notre dernier mot ! A suivre.

Voir le reportage photo fait sur le vif
(enfoncer la touche F11 de votre clavier pour visionner en plein écran)


Nettoyage et consolidation

Il a lieu aussi de signaler la séance qui s'est déroulée la semaine suivante dans le porche d'entrée et qui visait à débarrasser les lieux des nombreuses branches, bois (provenant de la scierie) et autres objets en tout genre emmenés par le ruisseau, ceci de manière à préserver l'environnement bien-sûr mais aussi d'éviter des bouchons dans les boyaux pénétrables. Il en faudra malheureusement encore d'autres.

Une seconde tâche oh combien nécessaire pour nous assurer de pouvoir continuer la suite des travaux fut de fixer de manière fiable la grille de protection (filtre) à l'entrée du réseau "Dubois". Participants : Alain, André, Giovanni, Robert Theck, Lionel, Jack et Zoé.



samedi 30 septembre 2006

Reconnaissance Siphons

Sa 30/09/2006 : reconnaissance

Enfin une occasion de revenir sur les lieux après une période de sècheresse suffisamment longue (et du temps libre...) que pour pouvoir pénétrer dans la cavité sans prendre de risque.

Contents d'être sortis ou impatients de remettre ça ?

Après une incursion au Rouge-Thier, Pascal V., Michel M., Jack et Bando retrouvent Jacques sur le site où il a déjà passé une petite heure à dégager les ressauts d'entrée de bois en tout genre amenés là par les crues. A voir comment notre grille a été malmenée et les sédiments en tout genre entassés, ça a dû une fois encore gicler ! Il était temps qu'on revienne faire un peu de ménage. Pour peu, notre boyau aurait pû être rebouché comme l'est déjà une bonne partie du réseau classique.

But de cette visite : montrer à notre spéléo-amphibien les deux siphons (pas sûr que ce terme convienne pour ces infâmes "soupireaux"). Apprivoiser le parcours tordu et étroit qui y mène, visualiser les mises à l'eau étaient des préalables indispensables avant d'envisager d'y traîner tout l'attirail de plongée. Tout ça en veillant à ne pas dégouter ceux qui pourraient être les futurs porteurs.

Conclusion de l'intéressé après voir franchi les obstacles et s'être enfoncé juqu'au coup dans les deux soupireaux (baptisons les ainsi !) : c'est pas pire que lors de la première plonglée à Fagnoules... (Traduction : faut se faire un chenal avec les bottes mais ça pourrait p'têt bien payer ?!). Bref, ça vaut la peine d'être tenté. Affaire à suivre...