L'étiage étant au plus bas depuis quelques semaines, Jack s'est arrangé pour en faire profiter au plus vite Jacquouille, notre plongeur volontaire. Les deux sherpas supplémentaires recrutés sont Christophe et Michaël Lizin.
Deux bouteilles de 4 litres enveloppés séparément dans la veste et le pantalon de néoprène, un sac avec les précieux détendeurs et le petit matériel, une ceinture de plomb ... de plomb..., tout ça est achemininé à travers les boyaux du réseau "Dubois". Un cheminement long tout au plus de 50 m mais exigu et tordu au possible. Heureusement, un élargissement notoire à quelques mètres des deux "soupireaux" se prêtent très bien à la séance de déshabillage. Minutieusement, sous l'oeil attentif d'une bébé salamandre, Jacques se concentre sur les préparatifs de sa plongée.
Le fil d'ariane bien arrimé, c'est avec les bouteilles à l'anglaise qu'il s'engage en rampant en marche arrière dans le ruisseau mourant dans le premier siphon encombré de galets de toutes tailles. Gardant le même axe et la même pente, utilisant ses bottes en guise de charrue, Jacques doit creuser un sillon pour disparaitre de notre vue. On a beau être "habitué" à le voir partir ainsi, les minutes qui suivent paraissent toujours plus longues que les autres. Mais ici, Jacques ne s'absentera pas très longtemps. Au bout de 3 m, la hauteur du conduit s'amenuise jusqu'à l'empêcher de pouvoir continuer à labourer le sol.
Vu l'étroitesse du méandre accèdant au siphon parallèle, c'est avec une seule bouteille à bout de bras que Jacques s'engage ensuite dans l'eau stagnante et peu ragoûtante, là où avant lui Roland avait fait une tentative. Ici, il déroulera 4 à 5 m tout au plus de fil. Sur les premiers mêtres, le conduit est conforme au boyau à l'air libre. Derrière un becquet négocié en aveugle, Jacques s'est alors retrouvé, toujours les pieds en avant, dans un coulis de boue dans lequel il a jugé suicidaire de s'enfoncer avec une seule bouteille. Sa conclusion : mérite d'être revu en couplant les deux bouteilles. De préférence par Michel, plus audacieux que lui sur ces coups-là ! Mais de prime abord, même si le profondimètre est resté (comme la visi) à zéro, pas de possibilité de sortir un membre à l'air libre.
La voie royale vers le Rubicon n'est donc pas par là... Mais nous n'avons pas dit notre dernier mot ! A suivre.
La voie royale vers le Rubicon n'est donc pas par là... Mais nous n'avons pas dit notre dernier mot ! A suivre.
Voir le reportage photo fait sur le vif
(enfoncer la touche F11 de votre clavier pour visionner en plein écran)
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Nettoyage et consolidation
Il a lieu aussi de signaler la séance qui s'est déroulée la semaine suivante dans le porche d'entrée et qui visait à débarrasser les lieux des nombreuses branches, bois (provenant de la scierie) et autres objets en tout genre emmenés par le ruisseau, ceci de manière à préserver l'environnement bien-sûr mais aussi d'éviter des bouchons dans les boyaux pénétrables. Il en faudra malheureusement encore d'autres.
Une seconde tâche oh combien nécessaire pour nous assurer de pouvoir continuer la suite des travaux fut de fixer de manière fiable la grille de protection (filtre) à l'entrée du réseau "Dubois". Participants : Alain, André, Giovanni, Robert Theck, Lionel, Jack et Zoé.
Une seconde tâche oh combien nécessaire pour nous assurer de pouvoir continuer la suite des travaux fut de fixer de manière fiable la grille de protection (filtre) à l'entrée du réseau "Dubois". Participants : Alain, André, Giovanni, Robert Theck, Lionel, Jack et Zoé.
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