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Quoi de plus normal pour un club d'Aywaille que de s'intéresser à un phénomène karstique s'ouvrant sur le territoire de la commune ! .../... Lire l'introduction

dimanche 27 décembre 2020

Quand Sècheval avale !

Samedi 26 déc PM, 2 jours et deux nuits sans pluie, c'est peut-être le moment d'aller voir comment a réagi Sécheval avant les prochaines précipitations prévues dans les jours à venir.
 

 
Une fois sur place, on constate que ce n'est pas gagné. Le débit a diminué de moitié mais toujours pas loin de 100l/sec qui dévalent. C'est que Sècheval draine un sacré bassin versant. Tant qu'à être là, on y va, des fois que le "passe-muraille" avalerait tout, ce qui nous permettrait d'aller dans notre réseau pour y faire quelques aménagements pour minimiser les conséquences des crues. 
 

 
Pauline en tête a vite fait de franchir athlétiquement la cascade d'entrée et se retrouver trempée... Un coup d’œil après les grilles et la réalité est sans appel : en plus de s'engouffrer à gauche, le ruisseau emprunte notre parcours. Bobo et moi freinons les ardeurs de Pauline. Vu les obstacles étroits de la suite, inutile d'aller au delà, on y fera de toute manière rien de bon. Peut-être en néo mais au risque en certains endroits de faire "bouchon" ?
 
Bref, nous décidons d'en rester là aujourd'hui pour aller s'occuper ailleurs. 
Jack

 




jeudi 24 décembre 2020

Les chantoires avalent...

Petit crochet hier après midi par le vallon des chantoires question de se mettre en appétit pour le repas de réveillon.



 
 
Passage par la doline de Grandchamps et vu l'épisode trés pluvieux actuel, la cascade qui s'y engouffre.
 

 
 
 
Et puis le coup d'oeil qui s'imposait à Sécheval... Constat évident que le trou est bien en charge. Pas la crue bestiale mais un coup d'eau qui va assurément nous compliquer la tâche lors de nos prochaines descentes. Les mètres cubes qui ont circulé à travers diaclases, passages bas et siphon auront certainement déplacé beaucoup de sédiments.
 
Impatient d'aller voir tout ça au plus vite !
 

 

 

samedi 19 décembre 2020

Touch and go

 

Impatients comme à chaque fois d'aller continuer à en découdre avec ce qu'on espère être la suite, Pauline et Jack ont fait une aller-retour à la pointe ce samedi PM 19-12-2020.

Une heure sur place ont suffit pour nettoyer la fissure de ses débris et déchiqueter le mètre suivant vers l'inconnu. Au delà, le sol commence à descendre en légère pente, tout aussi impénétrable mais on s'en fout, on continuera à ouvrir la prochaine fois.

Nouveau petit sondage aussi dans la fosse au pied de la cheminée. Quelques cailloux enlevés, il y a moyen de glisser sa botte dans la fissure mais comme on le présentait, elle repart en direction connue. Par contre, à la verticale vers le bas, la barre à mine s'enfonce comme dans du beurre dans les sédiments. Un petit seau sera indispensable pour sortir ceux-ci facilement, au moins le temps de voir ça vaut la peine de s'y acharner.

TPST : 2 heures, 




vendredi 18 décembre 2020

Méandre "couvre-feu"

Trois heures trente, c'est le temps que nous avons consacré ce jeudi 17-12-2020 au soir au chantoir de Sécheval. Plus, c'eut été risquer de dépasser l'heure du couvre-feu qu'on subit depuis des semaines !

Rituel habituel pour continuer à grignoter l'étroite diaclase en aval, que j'ai justement envie de baptiser  "méandre du couvre-feu", vu les circonstances.

Pauline à la manutention et à l'assistance technique, Jack à la foreuse, les travaux ont été rondement menés. Nous sommes à nouveau devant le terminus sur lequel nous avions buté il y a quelques semaines, avant de décider de tenter d'abord notre chance dans la cheminée négative. A cela près que maintenant, l'accès à ce point est à gabarit de nos carrures (de freluquets on vous l'accorde ;-)). Une nouvelle approche qui permettra de s'en prendre à la fissure qui suit avec plus d'aisance, ou plutôt moins d'inconfort. Un petit courant d'air aspirant serait très apprécié. Ce soir, l'aérologie du trou n'était guère active, vu les t° loin d'être hivernales à l'extérieur.

Pour ce qui est de la suite potentielle, on ne va plus se fier aux apparences (peu engageantes) et juste y croire ! C'est le point bas du trou, on "file" vers l'W en direction du collecteur", et l'eau y passe en crue, alors on va suivre son chemin, jusqu'à ce que...

 

Avec ça, pour ne pas rester inoccupé et avoir froid, Cédric -qui en avait rêvé-, a entrepris de vider la petite fosse au pied de la cheminée négative, que Bobo avait tenu à laisser libre d'accès malgré qu'il était idéalement placé pour y stocker le mètre cube de gravats venus du haut.. C'est vrai qu'on est là à une intersection de fissures et que sous les sédiments, la diaclase semble plonger. En tout cas, après ce qui en est sorti ce soir, cette piste mérite qu'on y consacre encore un peu de temps. On aura ainsi rien laissé au hasard.

CR Jack


samedi 12 décembre 2020

Sècheval, cheminée négative

12 décembre 2020.  Encore un samedi après midi comme les précédents. Présents Bobo, Paupau et Jack.

Dans mon sac, ma fidèle Hilti, plus lourde mais c'est la seule à tenir le coup. Pour en avoir le coeur net malgré que je n'y crois plus guère de ce coté comme déjà expliqué, je mets le paquet sur le boyau ouvert au sommet de la cheminée. Deux vaccins (c'est de circonstance !) sont administrés. Avec entre chaque dose une petit pause pour échapper aux effets secondaires ... avant de remonter voir le résultat. Du temps que nous consacrons à fouiller encore une petite ouverture dans le plafond qui nous avait échappé et qui nous offre 3m de première, sans plus malheureusement. Petit aménagement aussi dans le R1 vers l'aval et puis réouverture  d'un passage dans la glaise entassée par la désob du boyau supérieur pour pouvoir réattaquer  la fissure aval, que j'avais abandonnée mais chemin indéniable de la flotte.

En haut de la cheminée, le verdict de Pauline montée faire le ménage est sans appel. Aussi svelte et mince soit elle, elle n'a pu que constater au bout du compte que la suite est une fissure centimétrique qui n'a plus de sens d'être poursuivie. Je suis à peine déçu, soulagé en fait. Je m'en veux juste un peu d'avoir perdu notre temps et de l'énergie dans cette cheminée "négative". 

Comme il me reste de quoi faire et question de ne pas rester sur cette défaite, je suis repassé dans la foulée côté aval décharger les batteries dans le méandre étroit et commencer ainsi à le mettre à gabarit pour qu'on puisse y avancer plus à l'aise les prochaines fois. Début d'une nouvelle longue série je le crains, tout en sachant qu'il faudra faire preuve d'imagination pour stocker les déblais. Surtout si en parallèle, nous poursuivons la creuse du "colle-matage" supérieur. Et pour autant que les conditions hydros se maintiennent tout l'hiver, sans nous contrarier. Ya + ka revenir encore et encore !

Sortie à 18h, avec l'agréable surprise d'être accueilli par une bière fraiche offerte par Ced venu aux nouvelles. Merci ! TPST : 4h




dimanche 6 décembre 2020

Sècheval, ça craint...

Grosse séance ce dimanche 06-12-2020 à quatre. Entrée pour ma part à 11h, avant d'être rejoint d'abord par Cédric, ensuite par Pauline et enfin par Bobo. Nos efforts se sont portés à nouveau sur les deux chantiers terminaux. 

De mon côté, j'ai continué l'ouverture de la fissure au dessus de la cheminée. Travail décidément de longue haleine. Ca avance relativement bien mais je dois avouer  que les gesticulations là-haut commencent à me lasser. La foreuse elle en a carrément marre et malgré qu'on lui ait fait un gros nettoyage, elle est a bout de souffle J'ai néanmoins encore pu faire un mètre. Mais je suis contrarié. Alors que le siphon aspirait (entrée>>>fond), ma fissure restait soufflante (amont>>> aval), comme lorsque les t° étaient au-dessus de 10° dehors.On aurait pu espérer que ça s'inverse aussi ...  Et avec une sensation de fraicheur, comme si ça venait de l'extérieur.(un thermomètre s'avèrerait intéressant). Deuxième chose: Bobo en venant nous rejoindre au fond a entendu au niveau de l'étroiture du pneu le bruit de mon forage, par une fissure complètement impénétrable. Pas comme si j'étais à ces cotés, au loin, mais quand même Bon, tout ça ne veut pas dire nécessairement qu'il n'y a pas autre chose derrière "ma" fissure qui reparte vers l'intérieur du massif. Le chantoir n'est qu'un système de diaclases qui s'entrecroisent mais faudra du bol. Un peu con cependant d'en rester là après tant d'efforts,  j'insisterai encore une ou deux fois. Et les courants d'air, je les emm***e !

En attendant, heureusement que Bobo s'est évertué à ranger à sa manière tout ce que j'ai décroché.

Coté aval, ayant délaissé après quelques essais lors des premiers séances le bas du méandre pour s'apercevoir que ça ne va vraiment pas en s'élargissant -bien au contraire- Cédric et Pauline se sont déjà évertués  précédemment à vider un conduit au dessus du méandre, complètement rempli d'argile et qui suit le même alignement, plein est ce qui est parfait. Aujourd'hui encore, ensemble, il y ont passé un temps fou à creuser ce sol collant au possible. Franchement, y'a mieux comme endroit pour passer un dimanche après midi. Et même pas sûr que ça pourrait payer. Autre problématique : stocker ce "mastic". Pour l'instant ça le fait mais à terme, on risque de condamner le bas du méandre qui si ça tourne mal partout ailleurs, devrait être alors repris, mais à quel prix ?

Notons que quelques nouveaux marchepieds ont encore été installés pour faciliter la désob à venir.

Et pour couronner le tout, nous avons constaté que l'épisode pluvieux de la semaine a remis notre parcours en charge. L''eau a coulé, pour remodeler les passages bas et notamment le siphon du ballon où une mince couche de boue fangeuse rend le franchissement déjà plus gras qu'avant. Plus une nouvelle épaisseur de sédiments qui ont franchi notre barrage de bigbags.  Et ce n'était qu'une petite  crue qui est passée par là.... Que nous réserve l'avenir ?

Sortie à 17h30, avec la nuit et un peu dubitatifs sur la suite des évènements.

Bref, Saint Nicolas ne nous aura pas gâté aujourd'hui. Y'a plus qu'à croire au Père Noël !

 

CR et pas de photo Jack