Trois heures trente, c'est le temps que nous avons consacré ce jeudi 17-12-2020 au soir au chantoir de Sécheval. Plus, c'eut été risquer de dépasser l'heure du couvre-feu qu'on subit depuis des semaines !
Rituel habituel pour continuer à grignoter l'étroite diaclase en aval, que j'ai justement envie de baptiser "méandre du couvre-feu", vu les circonstances.
Pauline à la manutention et à l'assistance technique, Jack à la foreuse, les travaux ont été rondement menés. Nous sommes à nouveau devant le terminus sur lequel nous avions buté il y a quelques semaines, avant de décider de tenter d'abord notre chance dans la cheminée négative. A cela près que maintenant, l'accès à ce point est à gabarit de nos carrures (de freluquets on vous l'accorde ;-)). Une nouvelle approche qui permettra de s'en prendre à la fissure qui suit avec plus d'aisance, ou plutôt moins d'inconfort. Un petit courant d'air aspirant serait très apprécié. Ce soir, l'aérologie du trou n'était guère active, vu les t° loin d'être hivernales à l'extérieur.
Pour ce qui est de la suite potentielle, on ne va plus se fier aux apparences (peu engageantes) et juste y croire ! C'est le point bas du trou, on "file" vers l'W en direction du collecteur", et l'eau y passe en crue, alors on va suivre son chemin, jusqu'à ce que...
Avec ça, pour ne pas rester inoccupé et avoir froid, Cédric -qui en avait rêvé-, a entrepris de vider la petite fosse au pied de la cheminée négative, que Bobo avait tenu à laisser libre d'accès malgré qu'il était idéalement placé pour y stocker le mètre cube de gravats venus du haut.. C'est vrai qu'on est là à une intersection de fissures et que sous les sédiments, la diaclase semble plonger. En tout cas, après ce qui en est sorti ce soir, cette piste mérite qu'on y consacre encore un peu de temps. On aura ainsi rien laissé au hasard.
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