Samedi 2/4/2022 : après une période printanière très précoce et avant une nouvelle offensive du mauvais temps, Cédric et moi avons profiter des conditions d'étiage pour aller revoir comment Sécheval avait supporter l'hiver maussade.
Première constatation au niveau du parking qui a fait l'objet d'un débroussaillage en bonne et dûe forme, même si les bois que nous avions dégagé du porche et remonté sur le terre plein sont toujours là... Faut il encore relancer les services communaux qui s'étaient engagés à les évacuer ?
Au niveau de l'entrée, l'eau s'enfouit déjà bien avant sur la droite, comme on l'a déjà souvent vu.
Premier coup d'œil sur la grille qui a de nouveau arrêté pas mal de cailloux qu'il faut dégager pour l'ouvrir. Avant de s'engager au delà, je vais regarder la galerie opposée, sensée donner vers ce mythique réseau Fernand Lambert jamais retrouvé. Et ce ne sera pas pour demain, le ressaut qui suit est colmaté sur presque toute sa hauteur. Plus d'accès au petit tronçon qu'on avait ouvert il y a des années.
Cet intermède terminé, nous avons alors parcouru le chemin devenu familier jusqu'au siphon du ballon, non sans avoir encore brassé des cailloux pour pouvoir franchir le laminoir avant le Ressaut Tom Passe.
Petit coup d'oeil dans le coin de la fissure du Disto qui est suite à ma dernière manip ouverte, enfin un bien grand mot pour dire qu'on voit désormais derrière l'ex coude. Autant dire que si c'est comme ça sur 7 à 8m, ce n'est pas jouable sans passer par de grandes manoeuvres bien compliquées à mettre en place.
Quand au siphon du ballon que nous avions vu après la méga crue comblé de sable jusqu'au plafond, bien que ça ne passe toujours pas évidemment, au fil des mois et des mètres cubes passés, il s'est un peu réouvert. Et à bien y regarder, notre conclusion est qu'en une grosse séance, à plusieurs et en se relayant sur une journée, on devrait être fixé. La difficulté sera à nouveau le stockage des sédiments, forcément vers l'amont dans un premier temps, sachant qu'il n'y resterons pas. Mais c'est le prix à payer pour aller revoir l'état de notre chantier là derrière. Sera t il complètement rebouché où en l'état. Et quid de la fissure terminale qui nous a déjà surpris par sa capacité d'évacuer du sable vers l'aval.
Bref, une grosse opération se doit d'être programmée, quitte à devoir se résoudre, suivant les résultats, à abandonner après une fois pour toute... Ou, on peut encore un peu rêver, casser la baraque !
Découverte de spéléothèmes d'un genre nouveau |
Jack
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